L'éducation de votre chiot

En effet, la présence du chiot jusqu'à l'âge de 8 semaines à l'élevage est impérative pour assurer son bon développement, son équilibre émotionnel ainsi que son futur comportement.
C'est la mère qui apprend les codes de communication canins à sa portée. Grâce à elle, votre chiot devient un animal bien intégré hiérarchiquement.
L'arrivée de votre chiot chez vous est un grand changement perturbant. Il vient de quitter non seulement sa mère et sa fratrie, mais aussi ses éleveurs auxquels il s'était attaché. Il se retrouve dans un environnement nouveau, avec des odeurs inconnues et des personnes qu'il ne connaît pas. Pour lui, c'est un univers effrayant dans lequel il va devoir vivre désormais, où il ignore les codes et les règles. Il va falloir qu'il apprenne tout cela.
Vous allez devenir son point d'attachement.
Votre chiot ne demande qu'une chose : trouver sa place au sein de cette nouvelle famille. C'est sa seule préoccupation à cet âge. Il va donc vous observer, vous écouter et essayer de comprendre.
Afin de l'aider à s'intégrer, vous devez, dès son arrivée, lui transmettre par des mots, des gestes et des attitudes, les indications indispensables à son bien-être.
Plus vite vous lui indiquerez clairement sa place, plus vite il sera rassuré.
Comme vous pouvez le comprendre, une bonne éducation est importante, mais lui montrer sa place doit être votre priorité.
Votre chiot doit comprendre rapidement le « non ». Vous l'utilisez lorsqu'il fait quelque chose d'interdit. Il faut néanmoins savoir doser son utilisation pour éviter qu'il ne perde tout sens. Veillez aussi à féliciter votre chiot dès qu'il fait quelque chose de positif en lui disant : « bravo », « oui », « c'est bien ». L'intonation de votre voix lui transmet de précieuses informations : elle doit être différente entre le négatif et le positif (plutôt grave pour le négatif, aiguë pour le positif).
Vous allez devoir être patient et faire preuve de tolérance à son égard s'il ne fait pas ce que vous attendez.
- La découverte de son nouvel environnement :
Une fois le stress passé, votre chiot va chercher à découvrir son nouvel environnement. Il va se montrer curieux, attentif, ressentir le besoin de tout mordiller... bref, découvrir.
N'hésitez pas, dès ce moment, à lui faire comprendre ce qui est interdit ou non. Un « non » bien employé lui fera rapidement comprendre les limites. Lui interdire certaines choses relève de sa sécurité : mâchouiller un fil électrique peut être fatal.
Prenez également tout de suite l'habitude d'associer un ordre à son nom. Associez aussi des gestes aux ordres : cela deviendra naturel. Le chien communique par signaux et, vivant à vos côtés, il apprendra rapidement à connaître les vôtres.
Votre chiot a besoin de repères. Il doit connaître les interdits dès son arrivée.
Il a également besoin de tendresse et de douceur pour être rassuré. N'hésitez pas à vous asseoir par terre près de lui, à le câliner en chuchotant son prénom. Mais attention : sans excès, au risque d'en faire un chien peureux. Il faut un juste milieu.
- N'invitez pas toute la famille dès son arrivée. Attendez quelques jours pour lui laisser le temps de s'adapter à sa nouvelle vie.
- Laissez-le faire le tour des pièces qui lui seront autorisées. Il est inutile de lui montrer les pièces interdites.
- Commencez immédiatement l'apprentissage de la propreté : félicitez-le s'il fait ses besoins dehors (même si cela vous semble ridicule).
- Montrez-lui son panier et nommez-le « panier » lorsqu'il y est : cela vous servira plus tard.
- Respectez son sommeil : cette première journée est épuisante. Laissez-le s'isoler s'il en a besoin.
- Ne le grondez pas s'il s'oublie dans la maison lorsque vous ne l'avez pas vu. Ignorez. On ne gronde que lorsqu'on prend sur le fait : on gronde puis on emmène dehors pour qu'il termine ses besoins. Ne nettoyez jamais devant le chiot : cela l'encouragerait à recommencer.
- Appelez-le par son nom pour l'aider à l'assimiler.
- Ne le sollicitez pas trop : laissez-lui le temps de s'habituer.
- Si vous avez des enfants, apprenez-leur immédiatement à respecter le chien : ses cycles de sommeil, ses repas... Un chien n'est pas un jouet, mais un être vivant qui mérite le respect.
- Tous les membres de la famille doivent utiliser les mêmes ordres, simples et courts.
La première nuit :
Il se retrouve désormais sans repères. La première nuit est cruciale : il doit la gérer seul. Si vous avez déjà un chien, sa présence pourra le rassurer.
Sinon, attendez-vous à des pleurs. Il ne faut pas répondre : ignorez au maximum ce comportement. Plus vous interviendrez, plus il comprendra qu'il doit pleurer pour vous faire venir. Il faudra de la patience, n'y aller pas si c'est pour vous fâcher.
L'élevage donne les bases, mais la continuité du travail de socialisation se fait chez les nouveaux maîtres.
De la qualité de cette étape dépendra son équilibre futur.
Il faut tout lui montrer.
Habituez-le aux bruits (aspirateur, sèche-cheveux...). Faites-lui rencontrer ses congénères, en liberté (sans laisse).
Être suivi par un professionnel dès le plus jeune âge évite bien des problèmes et des erreurs.
Créez un lien d'attachement avec les membres de la famille : cela facilitera l'éducation. Ce lien se construit notamment au moment des repas, car un chien vit pour survivre, et on survit en mangeant.
Pourtant, nos modes de communication sont très différents : le chien utilise les canaux olfactif et visuel (postures, attitudes, mimiques), tandis que nous utilisons principalement le verbal et le visuel.
Soyez attentif à ses postures et à ses mimiques, sans interpréter un signal isolé, qui n'a souvent aucun sens. Il faut observer et analyser plusieurs signes ensemble.
Par exemple, si vous grondez votre chiot, il pourra vous envoyer des signaux d'apaisement : bâillement, couchage sur le dos, détournement du regard...
Enfin, soyez sûr de vous dans vos demandes, en utilisant un langage court, précis et toujours identique. Pas de phrases longues : elles n'ont aucun impact sur un chien.
De nombreux spécialistes s'accordent à dire qu'on obtient bien plus rapidement ce que l'on attend d'un chien par la récompense plutôt que par la punition.
Pour être efficace, une punition doit intervenir au moment précis de la faute, ce qui n'est pas toujours facile (par exemple pour des dégâts matériels).
Punition ne veut pas dire violence : il peut s'agir d'un « non » ou de l'arrêt du jeu.
La récompense
Elle permet de faire apparaître un nouveau comportement ou de fixer un comportement souhaité.
Elle doit être donnée après l'exécution complète de l'acte demandé.
La friandise doit être très motivante : un minuscule morceau de fromage, de jambon, de saucisse... Il ne doit pas avoir le temps de mâcher : c'est le geste qui compte.
La récompense peut aussi être une caresse ou un jeu.
La punition
Elle vise à supprimer un comportement indésirable.
Elle doit apparaître au début de la faute, jamais après.
Vous pouvez surprendre un chiot pour le punir : par exemple, s'il mange une plante, lancez un objet léger dans sa direction (bouteille vide, journal roulé) sans rien dire. L'effet de surprise lui fera associer l'action à une conséquence négative.
En conclusion, vous obtiendrez beaucoup plus rapidement des résultats en choisissant la récompense et le renforcement positif.
N'hésitez pas à être démonstratif lorsqu'il fait quelque chose de bien : il fera très vite le lien. N'ayez pas peur d'être ridicule.
Conseil
Ne faites jamais de séances d'éducation trop longues. Si votre chiot montre un signe de lassitude, arrêtez et reprenez plus tard.
Le port du collier et de la laisse
Lui apprendre à marcher en laisse est important pour sa sécurité en ville. Cependant, il doit aussi bénéficier de moments de liberté très importants pour son équilibre, notamment à la campagne.
Le collier :
Plus il est ajusté à la taille du cou de votre chiot, plus il sera confortable. Je conseille les colliers en nylon ou en cuir très souple.
La laisse :
Choisissez une laisse légère et pas trop longue, surtout pas une laisse enrouleur.
Pour lui apprendre à marcher en laisse, servez-vous d'une récompense qu'il adore. Avant de démarrer, faites-lui sentir pour créer une connexion. Tenez-la dans une main placée assez bas (au-dessus du museau) : il suivra naturellement. Dès qu'il fait quelques pas correctement, donnez la récompense.
Avec cette technique, vous pouvez même lui apprendre la marche au pied.
Évitez que la laisse soit toujours tendue : si elle l'est, c'est que vous n'avez aucune emprise sur le chiot.
Au début, récompensez autant que nécessaire. Progressivement, espacez les récompenses jusqu'à une fois sur dix.
Associez un mot à cette marche (ex. : « au pied » ou « marche »).
L'apprentissage de la propreté
Beaucoup de propriétaires trouvent cette étape difficile et trop longue. Mais à 2 mois, un chiot est incapable d'être propre comme vous l'entendez.
Jusqu'à présent, il a seulement appris de sa mère à s'éloigner de son lieu de couchage pour faire ses besoins : c'est donc normal pour lui.
Il faudra attendre environ 4 mois pour obtenir une propreté parfaite.
Dès son arrivée, vous devez mettre en place des rituels adaptés à son rythme de vie. Votre propre rythme sera donc bouleversé : cela fait partie de votre rôle de maître.Un chiot doit être sorti toutes les deux heures (selon son âge), ainsi que systématiquement après le réveil, après chaque repas et après une période de jeu.
Patience, patience et persévérance...
A faire :
- Félicitez-le dès qu'il fait ses besoins dehors.
- Choisissez un endroit calme, de préférence de l'herbe.
- Soyez patient : laissez-le renifler et chercher.
- S'il tourne ou renifle fortement dans la maison, prenez-le et sortez-le, cela peut être un signe.
- Ignorez les accidents survenus pendant votre absence.
- S'il commence à s'oublier devant vous, dites « non », prenez-le et sortez-le. Récompensez dès qu'il termine dehors.
- Ne le grondez pas s'il a fait pendant votre absence : il ne peut pas comprendre.
- Ne nettoyez pas devant lui : faites-le discrètement.
- Ne mettez pas de papier journal : cela complique l'apprentissage et crée de mauvaises habitudes.
- Ne nettoyez jamais avec de l'eau de Javel : son odeur attire les chiens.
Astuce : plus l'espace est réduit, plus le chiot se retient. Je conseille de faire dormir votre chiot en cage de transport. S'il couine la nuit, c'est qu'il a besoin de sortir, sortez-le à ce moment là.
La cage n'est pas une punition : c'est un lieu sécurisant et rassurant.
Les Mordillements du chiot
Trois façons simples et efficaces d'empêcher un chiot de mordiller
Voici trois méthodes pour empêcher un chiot de mordiller sans avoir recours à la punition corporelle. J'ai régulièrement des questions sur ce sujet, et j'espère apporter un maximum d'aide avec cet article.
Il faut savoir que le mordillement est tout à fait normal chez un chiot. C'est un apprentissage par le goût et par le jeu.
Cependant, cela peut vite devenir désagréable : souvent il veut attirer l'attention par mordillement des pantalons, des mains... Il arrive même que le chiot vous blesse avec ses petites dents pointues.
1. Empêcher un chiot de mordiller... en lui autorisant à mordiller
En effet, le mordillement est naturel pour le chiot. Les chiots apprennent en jouant entre eux : ils découvrent qu'ils ont une mâchoire et qu'elle peut faire mal.
On remarque souvent des chiots mordillant du bois lorsque les autres ne veulent plus jouer.
À la maison, il est facile de l'empêcher de vous mordiller en lui donnant un objet prévu pour cela : un jouet qu'il a le droit de mordiller. Il existe de nombreux jouets adaptés dans le commerce.
Important : l'objet doit avoir de l'intérêt pour lui.
Ainsi, dès que le jeu déborde sur des mordillements, donnez-lui le jouet pour qu'il puisse satisfaire ce besoin sans vous faire mal.
Chiot qui mordille -> on lui donne le jouet adapté, puis on joue avec lui.
2. Mon chiot me mordille les mains malgré un jouet de substitution
Votre chiot est malin et préfère vos mains, et cela devient fatigant. C'est fréquent : les mains bougent, sont interactives, donc plus attractives qu'un jouet.
Dans une meute, lorsqu'un chiot mord trop fort, son frère ou sa soeur pousse un cri et arrête le jeu.
Mordre trop fort -> arrêt immédiat du jeu.
Parfois, l'autre chiot pousse un cri puis mord légèrement plus fort pour lui faire comprendre que cela fait mal. C'est ainsi qu'ils apprennent l'inhibition de la morsure.
Nous n'allons évidemment pas mordre notre chiot, mais nous pouvons interrompre le jeu :
-
lorsqu'il commence à mordiller : poussez un petit « aïe ! » ;
-
puis arrêtez immédiatement le jeu.
S'il insiste en mordillant le bas de votre pantalon, isolez-le quelques minutes dans une pièce. Cela lui fera comprendre qu'il perd votre présence lorsqu'il mord.
Mordillement -> fin du jeu + isolement bref.
3. Pour empêcher un chiot de mordiller, trouvez le bon professeur
Nous ne sommes pas des chiens : pour apprendre efficacement l'inhibition de la morsure, votre chiot doit côtoyer d'autres chiens bien éduqués et des chiots de son âge.
Il n'existe pas de meilleure manière d'apprendre rapidement que mordiller peut faire mal. Un chien adulte ne supportera pas longtemps de se faire blesser par un chiot : il le remettra très vite à sa place. Les autres chiots feront de même.
Pour cela, je recommande vivement :
-
l'école du chiot,
-
les balades en forêt avec d'autres propriétaires de chiens.
Lui apprendre à rester seul
Apprendre à votre chiot à rester seul est indispensable. Cela lui évite de développer un hyper-attachement néfaste pour son équilibre futur, et cela vous évite de retrouver votre maison saccagée.
Pendant vos absences, placez-le dans une cage de transport ou dans une pièce sécurisée pour éviter qu'il ne fasse des bêtises par stress ou par ennui.
Un chien est un animal social vivant en meute : rester seul plusieurs heures peut créer de l'angoisse, de l'ennui ou même de la dépression.
Ne développez pas en lui un attachement excessif. Sachez l'ignorer parfois. Ne le sollicitez pas en permanence.
Conseils :
- Habituez-le à rester seul dès le début (pas longtemps), même lorsque vous êtes à la maison : par exemple lorsque vous vaquez à vos occupations, ne le laissez pas forcément vous suivre partout, mettez-le dans sa caisse, dehors ou dans une autre pièce.
- Ne dramatisez pas les départs ni les arrivées : partez sans rien dire. Partir doit être un élément naturel, pas un événement spécial.
- Laissez-le vivre ses propres expériences : ne le prenez pas toujours dans vos bras quand il a peur.
- Ne répondez pas à ses pleurs : s'il demande à revenir dans la maison alors qu'il est dehors, attendez qu'il se calme et rentrez-le à ce moment là.
En revanche, s'il pleure pour faire ses besoins, sortez-le.
Lui apprendre les ordres simples
De nombreuses situations du quotidien sont propices à l'apprentissage des ordres :
- repas,
- jeux,
- promenades,
- brossage...
Dès qu'il s'assoit naturellement, dites-lui « assis ». Il comprendra vite l'association entre le mot et l'action.
Un chiot est très intelligent : il peut apprendre plus de 300 mots.
Lui apprendre « assis »
C'est l'ordre le plus facile, car il adopte souvent cette position spontanément : lorsqu'il attend sa gamelle, le jeu, ou la sortie.
- Faites-lui sentir une friandise appétente (fromage, saucisse...)
- Levez votre main en partant de la hauteur de son museau.
- Dites : « Nom du chiot + assis ».
- Dès qu'il s'assoit, récompensez immédiatement.
Répétez systématiquement cet apprentissage : avant la gamelle, avant la laisse, avant de sortir...
À éviter :
- Appuyer sur son dos pour qu'il s'assoie : il résisterait et comprendrait moins vite.
- Répéter l'ordre plusieurs fois : dites-le une fois lorsqu'il commence à plier les pattes, puis une fois lorsqu'il est assis.
À faire :
- Féliciter chaleureusement.
- Toujours associer son nom avant l'ordre.
- Utiliser toujours le même mot.
- Être patient.
- Ne pas être trop exigeant au début.
- Répéter l'exercice 3 à 4 fois par jour.
Lui apprendre « couché »
Comme pour « assis », la méthode est simple et s'appuie sur des positions naturelles.
- Mettez le chiot en position assise.
- Accroupissez-vous devant lui.
- Montrez-lui une friandise.
- Descendez votre main vers le sol, en la reculant légèrement (pour que le chiot suive le mouvement).
- Dites « Nom du chiot + couché » en réalisant le geste
- Dès qu'il se couche, récompensez.
Ne lui demandez pas de rester couché longtemps au début.
Le féliciter est essentiel.
Lorsqu'il connaîtra aussi « pas bouger », vous pourrez associer les ordres.
Lui apprendre « pas bouger »
L'objectif est que votre chiot reste à sa place jusqu'à ce que vous l'autorisiez à bouger.
N'apprenez cet ordre que lorsqu'il connaît déjà « assis » et « couché ».
Le "pas bouger" permet de canaliser les élans de votre chiot lors de certaines situations qui pourraient vite devenir compliquées : descendre de voiture, traverser la rue, passage de vélos...
Cet exercice est plus simple à deux personnes.
- Le maître tient une friandise dans la main gauche.
- Il marche avec le chiot, qui naturellement suit la friandise.
- Une deuxième personne attend plus loin.
- Dès qu'il arrive à sa hauteur, le maître dit « Nom du chiot + assis » et lève la friandise au-dessus de sa tête.
- Quand le chiot est assis, la friandise passe dans la main de la deuxième personne.
- Le maître s'éloigne doucement en disant « Nom du chiot + pas bouger ».
- La personne qui tient la friandise ne bouge pas pour garder le chiot en position assis.
- Le maître revient, reprend la friandise, dit « viens » et récompense après quelques pas.
Au fil des répétitions, le maître s'éloigne de plus en plus longtemps.
Astuce : profitez des situations quotidiennes pour pratiquer cet exercice.
L'initiation au rappel
Apprendre le rappel dès le plus jeune âge est indispensable pour le bien-être de votre chiot et pour sa sécurité. Ne commencez cet exercice que lorsqu'il connaît parfaitement son prénom.
Le rappel doit toujours être un moment agréable et positif pour lui. Si vous le grondez lorsqu'il revient vers vous, il pensera que revenir est une mauvaise chose, et il ne le fera plus.
Votre chiot doit répondre à l'ordre « au pied », « viens », « ici ».
Pour que cette exercice soit efficace, profitez d'un moment où le chiot est occupé, jeux, balade,... Votre chiot doit cesser toute activité, lorsque vous lui donnez l'ordre de rappel.
Méthode :
- Mettez un collier au chiot et tenez-le attaché (avec une longe par exemple).
- Mettez-vous à une bonne distance.
- Laisser le chiot s'éloigner
- Appelez votre chiot par son nom, suivi du mot « viens » (ou le terme que vous aurez choici "au pied", "ici",...).
- Lorsqu'il revient vers vous, offrez-lui immédiatement la friandise et félicitez-le.
Le chiot va très vite comprendre l'intérêt : revenir pour être félicité.
À éviter :
- S'impatienter si le chiot ne vient pas assez vite : votre chiot sentira votre énervement et n'aura aucune envie de revenir vers vous.
- Répéter l'ordre trop souvent : limitez-vous à 2 ou 3 répétitions maximum.
- Si vous rappelez votre chiot pour le mettre en laisse, ne rentrez pas immédiatement, car il risquerait d'associer le rappel à la fin de la balade, donc à du négatif.
Le rappel doit toujours être suivi d'un moment agréable.
Les erreurs à ne pas commettre :
- Répondre à ses cris de détresse les premières nuits à la maison.
- Lui permettre de monter sur les fauteuils.
- Lui donner à manger à table.
- Le prendre systématiquement dans vos bras ou le caresser lorsqu'il a peur de quelque chose.
- Le punir après la faute (par exemple en rentrant du travail).
- Le punir s'il se décide enfin à revenir après un rappel.
- Le laisser mordiller les mains.
- Se laisser bousculer par le chiot lorsqu'on franchit une porte.
- Lui donner quelque chose gratuitement : rien n'est gratuit, même la gamelle doit correspondre à une bonne action.
- Le laisser diriger la promenade.
- Ne pas le laisser jouer avec d'autres chiens ou chiots.
- Ne pas le laisser au contact d'autres enfants.
- L'écarter lors de visites d'étrangers.
- Le laisser décider du début et de la fin des jeux.
- Accepter un comportement un jour et le punir le lendemain.
- Lui permettre de développer une agressivité territoriale.
- Lui permettre une agressivité au moment de la gamelle.
- Crier pour se faire obéir.
- Lui courir derrière s'il ne revient pas.