L'éducation de votre chiot

L'éducation de votre chiot

Comment fonctionne votre chiot ?


Avant d’arriver chez vous et de faire partie de votre famille, le chiot a déjà connu et vécu une multitude d’étapes très importantes à l’élevage et qui vont beaucoup compter dans l’avenir.

En effet, la présence du chiot jusqu’à 8 semaines à l’élevage est impérative pour assurer son bon développement, son équilibre émotionnel ainsi que son futur comportement.

C’est la maman qui apprend les codes de communications canins à sa portée. Grâce à elle, votre chiot est un animal bien intégré hiérarchiquement.

L’arrivée de votre chiot chez vous est un grand changement perturbant. Il vient de quitter non seulement sa mère et sa fratrie, mais aussi ses éleveurs auxquels il s’est attaché. Il se retrouve dans un environnement nouveau, avec des odeurs étranges et avec des gens qu’il ne connait pas. Pour lui, c’est un autre univers très effrayant où il  va devoir vivre maintenant, où il ignore les codes et les règles de vie. Il va falloir qu’il apprenne tout cela.

Vous allez devenir son point d’attachement.

Votre chiot ne demande qu’une chose: Trouver sa place au sein de cette famille . C’est son unique préoccupation à son âge. Il va donc vous observer, vous écouter, et essayer de comprendre.

Afin de l'aider à s'intégrer, vous devez dès son arrivée, par des mots, des gestes, des attitudes, lui transmettre ces indispensables et très précieuses indications. Il en va de son bien-être.

Plus vite vous lui indiquerez clairement sa place et plus vite il sera rassuré.

Comme vous pouvez le comprendre une bonne éducation est importante, mais montrer sa place à votre chiot doit être votre priorité.

Votre chiot doit vite comprendre le « non ». Vous l'utilisez quand ce dernier fait quelque chose d'interdit.  Il faut néanmoins savoir faire la part des choses et ne pas l'utiliser à tout va au risque qu'il n'ait plus aucun sens. Veillez aussi à bien féliciter votre animal dès qu’il fait quelque chose de bien en lui disant « bravo », « oui », « c’est bien ». L’intonation de votre voix donne bien sûr de précieuses informations à votre chiot et doit être différente entre le négatif et le positif. (Plutôt grave en négatif et aigue en positif)

 


L’arrivée dans la famille :

 


Le grand moment est arrivé, car voici l’heure d’accueillir le chiot tant attendu. Pour lui ça va être une situation très perturbante, de perdre tous ses repères et de se retrouver dans une situation inconnue avec des gens et des odeurs qu’il ne connait pas.

Vous allez devoir être patient, et faire preuve de tolérance à son égard, s’il ne fait pas ce que vous voulez.



  • La découverte de son nouvel environnement :



Une fois que le stress passer votre chiot va chercher à découvrir son nouvel environnement. Il va se montrer curieux, attentif, sentir le besoin de tout mordiller… découvrir en somme.

N’hésitez pas dès ce moment, à lui faire comprendre ce qui est interdit ou non. Un « non »  bien employé, va vite lui faire comprendre, ce qui est ou pas interdit. Lui interdire des choses va de sa sécurité, car en effet mâchouiller des fils électriques peut être fatal.

Prenez également tout de suite, l’habitude d’associer, un ordre à son nom. Prenez aussi l’habitude d’associer des gestes aux ordres donnés, vous allez voir cela va vous venir tout naturellement. Le chien communique par signaux, et vivant à vos côtés il va très vite apprendre à connaître les nôtres.

Votre chiot a besoin de repère, il a besoin de connaître les interdits et ceux dès son arrivée.

Il a besoin aussi de tendresse, de douceur afin d’être rassuré. N’hésitez pas à vous assoir par terre vers lui, lui faire un câlin en chuchotant son prénom. Mais attention c’est sans excès au risque d’en faire un chien peureux, il faut un juste milieu.

Conseils concernant la première journée chez vous :



  • N’invitez pas toute la famille pour voir votre chien chez vous, attendez quelques jours avant de faire cela, qu’il est pris le temps de s’adapter à sa nouvelle famille.

  • Laissez-le faire le tour de sa nouvelle maison, mais seulement les pièces qui lui seront autorisées après. Il ne sert à rien de lui montrer les pièces interdites.

  • Commencez tout de suite l’apprentissage de la propreté, pensez à le féliciter s’il fait ses besoins dans le jardin. (Il ne faut pas avoir peur d’être ridicule)

  • Montrez lui son panier, et nommez le « panier » quand il est dedans, cela vous servira par la suite pour lui donner l’ordre d’aller dedans.

  • Respectez son sommeil cette première journée peut être épuisante, laissez-le s’isoler et se reposer le temps qu’il a besoin.

  • Ne le grondez pas s’il s’oublie dans la maison, et que vous n’avez pas vu, ignorez-le, on gronde uniquement, si on prend sur le fait, on gronde et l’emmène dehors pour qu’il finisse ses besoins. Jamais nettoyer devant le chiot, ça serait l’encourager à faire.

  • Appelez-le par son nom pour qu’il assimile rapidement.

  • Ne le sollicitez pas trop, laissez-lui le temps de s’habituer.

  • Si vous avez des enfants apprenez-leur tout de suite à respecter leur chien, ses cycles de sommeils, ses repas, … Un chien n’est pas un jouet, mais bien un être vivant qui mérite le respect.

  • Tous les membres de la famille doivent employés les mêmes mots, pour les mêmes ordres qui devront être des mots simples et des phrases courtes.



 



  • La première nuit :



Les premières nuits de votre chiot risquent d’être traumatisantes. Jusqu’à présent il était habitué à dormir blotti contre sa mère ou ses frères et sœurs les derniers temps. Leur chaleur, leur odeur le rassuraient, il se sentait en sécurité.

Il se retrouve désormais sans ses repères, la première nuit est un moment crucial, puisqu’il va devoir gérer ce moment seul. Si vous avez déjà un chien cette présence peut lui être rassurante. Sinon les premières nuits seront agitées, beaucoup de pleurs, auxquels il ne faut pas répondre, il faut au maximum ignorer, ce comportement, si on y va autrement c’est pour se fâcher.

 


L’apprentissage de la socialisation :

 


La personnalité de votre chiot se forge, entre 8 et 12 semaines. Autant dire qu’il va falloir lui apprendre tout de suite le monde qui l’entoure.

C’est l’élevage qui donne les bases, mais la continuité du travail de socialisation se fait chez les nouveaux maîtres.

Grâce à la qualité de cette étape, il en dépendra son équilibre futur. Profitez de toute occasion, pour lui faire découvrir de nouvelles expériences : sortie en voiture, promenade en ville, rencontre avec des enfants et des personnes âgées, des objets inattendus (fauteuil roulant, camions, vélos,…), les transports en commun, lui montrer d’autres animaux (chats, chevaux, vaches,…) …. Il faut tout lui montrer. Habituez-le aux bruits (aspirateur, sèche-cheveux,….) Faites-lui rencontrer ses congénères, et ceci en toute liberté (sans laisse).

Je conseille toujours de s’inscrire au plus tôt possible dans une école du chiot, il y en a même qui les acceptent à partir de 8 semaines (cela n’est pas tous, en général ils ne les prennent qu’à partir de 3 mois) et attention à bien la choisir, elle doit utiliser uniquement le renforcement positif. Il faut absolument être suivi par un professionnel de l’éducation et ceci dès le plus jeune âge, cela évite plein de soucis et des erreurs.

Il faut jouer avec lui cela est très important pour son développement psychomoteur.

Il faut créer un lien d’attachement avec les membres de la famille, cela vous aidera dans l’éducation, ce lien va se faire surtout au moment du repas, car un chien vit pour survivre et on survit en mangeant.

 

Communiquer avec son chiot : Se faire comprendre.

 

Vous allez vite vous rendre compte que votre chiot ne cherche qu’à communiquer avec vous et à vous comprendre.  Vous allez voir il est même très attentif à notre mode de communication.

Pourtant, nous n’avons pas du tout les mêmes modes de communication. Le chien communique avec ses canaux olfactif et visuel (faisant intervenir postures, attitudes et mimiques) alors que nous on utilise principalement le verbal et le visuel.

Pour comprendre votre chiot, observez-le…

Soyez attentif, à ses postures, ses mimiques, en ne prenant pas en compte qu’un signal isolé, qui n’a souvent aucun sens. Il vous faudra observer, et analyser, plusieurs signes entre eux. Un petit exemple : Vous allez gronder votre chiot, lui à ce moment-là il va vous envoyer des signaux d’apaisement qui peuvent être : le bâillement,  la posture du coucher sur le dos, détourner le regard, …

L’ignorance est une des punitions la plus cohérente éloignez-le du groupe.

Enfin soyez sur de vous dans vos demandes, en adoptant un langage court et précis, et toujours le même. Pas de phrase longue, sinon cela aucun impact sur le chien.

 


Les bases d’une bonne éducation :

 


De nombreux spécialistes de l’éducation s’accorderont avec moi à dire qu’on obtient beaucoup plus vite, ce que l’on attend d’un chien, en le récompensant qu’en le punissant, s’il ne fait pas la chose demandée, ou s’il a des comportements inadaptés.

En plus pour être réellement efficace, la punition doit être au moment où il y a acte répréhensible.  Pas toujours facile surtout quand il s’agit de dégâts matériel par exemple.

Punition ne veut pas dire violence sur le chien, il peut s’agir d’un non ou d’un arrêt du jeu par exemple.

La récompense : Elle permet de faire apparaitre un nouveau comportement ou de fixer un comportement souhaité. Elle doit être donnée après exécution complète de l’acte demandé. La friandise doit être très motivante, attention on donne une miette de friandise, pas un gros morceau, cela peut être un minuscule bout de fromage, de jambon, de saucisse,…  Il ne faut pas que cela laisse le temps de mâcher, c’est le geste qui compte. Cela peut être aussi une caresse ou le jeu.

La punition : Elle vise à supprimer un comportement non souhaité. Pour être efficace elle doit apparaitre au début de la faute et non après. Vous pouvez punir un chien en le surprenant. Un exemple, il mange une plante, vous prenez une bouteille vide, un journal un truc léger et vous lui lancez dessus, et vous ne dites rien, cela va lui faire peur, et il va associer cette bêtise à un effet négatif.

En conclusion vous obtiendrez plus vite de votre chiot, en optant pour la récompense et le renforcement positif.

N’hésitez pas à être démonstratif, quand votre chiot établit quelque chose de positif, car il va vite faire l’assimilation, entre les deux comportements. Il ne faut pas avoir peur d’être ridicule.

Un conseil : Ne jamais faire des séances d’éducation, trop longues, si vous observez un signe de lassitude chez votre chiot, il faut arrêter, et reprendre plus tard.


 

Le port du collier et de la laisse:


 

Lui apprendre à marcher avec la laisse est un point important pour sa sécurité en ville. Cependant vous devez lui laisser aussi des moments de liberté, très importants pour son équilibre, notamment à la campagne.

Le collier : Plus il est ajusté à la taille du cou de votre chiot plus il sera agréable pour lui à porter. Je conseille les colliers en nylon ou en cuir très souples pour les chiots.

La laisse : Optez pour une laisse légère et pas trop longue, surtout pas de laisse enrouleur.

Pour lui apprendre à marcher en laisse, servez-vous d’une récompense, qu’il adore avant de démarrer faites-lui passer sous le nez pour créer une connexion entre vous et le chien, gardez-le en main assez basse (juste au-dessus du nez du chiot) et vous allez voir il va suivre tout naturellement cette main où il y a ce qu’il aime, dès qu’il a fait quelques pas correctement, donnez-lui la récompense. Avec cette technique vous pouvez même lui apprendre une marche au pied, avec ou sans laisse.

Il faut éviter que la laisse soit toujours tendue, si elle l’est c’est qu’il n’y a aucune emprise sur le chiot.

Au début récompensez autant de fois que cela est nécessaire, tout doucement, et quand il aura acquis le principe, la récompense se fera moins souvent, pour finir par donner une fois sur 10. Pensez à assimiler un mot à cette marche en laisse, par exemple au pied ou marche.

 


L’apprentissage de la propreté:

 


De nombreux propriétaires de chiens trouvent cette épreuve très difficile, et souvent trop longue à leur goût. Mais il faut être conscient qu’à l’âge de 2 mois un chiot est incapable d’être propre comme vous l’entendez. Jusqu’à présent tout ce qu’il a appris avec sa mère est de s’éloigner, de son lieu de couchage, pour faire ses besoins.  Ainsi pour lui cela est tout à fait normal de s’éloigner de son dodo, pour aller faire ses besoins.

Il faudra être patient, et attendre qu’il ait 4 mois pour avoir une propreté parfaite dans la maison.

Pour cela vous allez devoir, dès son arrivée mettre en place certains rituels, qui tiennent compte de son rythme de vie. Autant dire que le vôtre va être bouleversé, cela fait partie de votre devoir de maître.

Un chiot doit être sorti toutes les deux heures, suivant son âge, ainsi que systématiquement après le réveil, après tous les repas, et après une période de jeux.

Patiente, patiente et persévérance…

 

A faire :

- Félicitez-dès qu’il fait ses besoins dehors

- Choisissez un endroit calme, et propice comme l’herbe 

- Soyez patient, laissez-le renifler, chercher

- Si vous le voyez tourner sur lui-même, renifler dans la maison, prenez-le dans vos bras, et sortez-le dehors, il peut avoir envie de faire ses besoins.

- Ignorez les dégâts, s’il s’est oublié pendant votre absence, faite comme si de rien n’était.

- S’il commence à s’oublier devant vous, utilisez-le non, et prenez-le sous le bras, et emmenez le dehors. Récompensez le ensuite, quand il aura fini d’éliminer.

 

A ne pas faire :

- Gronder le chiot, s’il a fait ses besoins, en votre absence. Cela n’a aucun sens pour lui. Il n’a pas la capacité, d’assimiler la sanction avec l’acte.

- Nettoyer devant lui, s’il a fait ses besoins, faite le discrètement et pas devant lui.

- Mettre du papier journal pour l’habituer à faire ses besoins a un endroit précis. Cela lui fait deux apprentissages à assimiler, en même temps sans compter qu’à un moment vous lui interdirez de faire sur les journaux.  Autant bien faire tout de suite. Il est prouvé qu’avec cette technique certains chiens continuent à éliminer à l’endroit, où se trouvait les journaux, même une fois adulte.

- Nettoyer avec de l’eau de Javel, l’odeur est un attractif, pour sécréter ses urines dessus pour les chiens.

Astuce : Plus l’espace est réduit, plus le chiot se retiendra pour faire ses besoins. Je conseille, de faire passer les nuits de votre chiot en cage de transport. Si il couine en pleine nuit c’est qu’il a envie de faire ses besoins, il faut donc à ce moment-là le sortir dehors en le portant.

Loin d’être l’enfer de dormir dans sa cage, c’est un lieu sécurisant et rassurant pour eux.


 

Les Mordillements du chiot:

 


3 façons d’empêcher un chiot de mordiller. Simple et efficace !



Voyons maintenant trois façons pour empêcher un chiot de mordiller sans avoir recours à la punition corporelle. J’ai régulièrement des questions sur le mordillement, j’espère apporter un maximum d’aide avec cet article.

Il faut savoir que le mordillement est quelque chose de normal pour un chiot. C’est un apprentissage par le goût. En revanche, le mordillement peut vite devenir très désagréable. Il se produit souvent pour attirer l’attention (mordillement du pantalon, des mains, etc…), ou pendant le jeu. Il arrive même que le chiot vous blesse avec ses petites dents pointues.

Empêcher un chiot de mordiller en lui autorisant.

Eh oui, nous venons de dire que le mordillement est quelque chose de naturel pour le chiot. C’est un apprentissage par le goût et par le jeu. Les chiots apprennent en jouant avec les autres chiots de la portée. Ils découvrent qu’ils ont une mâchoire et qu’elle peut faire mal. On remarque souvent des chiots qui mordillent du bois à l’extérieur lorsque les autres chiots ne veulent plus jouer.

Chez vous, on peut facilement l’empêcher de vous mordiller en lui donnant un objet fait pour ca. Un objet que vous lui donnez et dont il est autorisé à mordiller. Il existe de nombreux jouets dans le commerce qui permette au chiot de mordiller.

L’objet doit avoir un intérêt pour lui. Ainsi à chaque fois que le jeu commence à déborder sur des mordillements, on lui glisse le jouet pour qu’il puisse satisfaire son besoin sans vous faire mal.

Le chiot vous mordille —> on lui donne le jouet fait pour ça et on joue avec lui.

Mon chiot me mordille les mains même avec un jouet de substitution

Votre chiot est un malin et il préfère vos mains pour jouet et vous en avez marre. Il arrive souvent que les chiots préfèrent jouer avec nos mains. On peut facilement comprendre pourquoi ? Les mains, ça bouge dans tous les sens.

Dans une meute de chiots, lorsqu’un chiot joue un peu trop fort et qui fait mal. Son frère ou sa sœur pousse un cri et arrête de jouer.

Mordre trop fort —> Arrêt du jeu immédiat.



Dans certains cas, l’autre chiot pousse un cri et mord un peu plus fort son frère pour qu’il comprenne que ça fait mal. Ils apprennent ainsi à contrôler leur mâchoire.

Nous n’allons pas mordre notre chiot c’est évident, par contre on peut facilement mettre fin au jeu. Lorsque votre chiot commence à vous mordiller, vous poussez un « cri » et vous mettez immédiatement fin à la séance de jeu ! S’il insiste en vous mordillant le pantalon, mettez-le dans une pièce seul quelques minutes pour qu’il comprenne.

Mordillement —> Fin du jeu et isolement.

Pour empêcher un chiot de mordiller, trouver le bon professeur !

Nous ne sommes pas des chiens et pour apprendre de façon efficace l’inhibition de la morsure à votre chiot vous devez lui faire côtoyer d’autres chiens bien éduquer. Et aussi d’autres chiots du même âge.

Il n’y a pas meilleure façon de lui apprendre rapidement que mordiller peut faire mal. Le chien adulte ne supportera pas longtemps qu’un chiot le blesse avec ses petites dents. Il sera rapidement mis à sa place. Il en sera de même avec les autres chiots.

Pour cela, je vous recommande vivement l’école des chiots et les balades en forêt avec d’autres propriétaires de chiot ou chien. 

 


Lui apprendre à  rester seul:


 

Apprendre à votre chiot à rester seul est indispensable. Pour lui afin d’éviter de développer, un sentiment d’hyper attachement néfaste pour son équilibre futur et pour vous puisque vous ne pourrez pas partir serein sans risque de retrouver un chiot, ayant dévasté tout sur son passage. Pendant vos absences mettez-le en cage de transport, ou dans une pièce où rien ne risque, pour éviter que le chiot fasse des bêtises pour se venger.

Il ne faut cependant pas oublier que pour un chien, animal social vivant en meute, rester seul pendant des heures peut provoquer, une forte angoisse, de l’ennui, de la dépression.

Ne développez pas en lui un sentiment d’attachement exagéré. Sachez de temps en temps, ignorer votre chiot, ne le sollicitez pas en permanence.

 

Conseil :

- Habituez-le à rester seul, au début pas longtemps, même quand vous êtes dans la maison.

Par exemple si vous vaquez à vos occupations, ne le laissez pas forcément vous suivre partout, mettez-le dans sa caisse de transport, ou dehors, ou dans une autre pièce.

- N’accordez pas d’importance au fait que vous quittiez une pièce ou la maison, ne lui dite rien, le fait de partir doit être naturel et non un évènement spécial.

- Il faut banaliser les départs et les arrivées.

- Ne prenez pas toujours votre chiot dans les bras, dans une situation où il a peur de quelque chose, laissez-le vivre ses propres expériences.

- Ne répondez pas à ses couinements, s’il vous demande d’ouvrir une porte pour revenir dans la maison, s’il est dehors. Attendez qu’il se calme, et rentrez-le par la suite.  Par contre s’il pleure pour sortir pour faire ses besoins sortez-le.

 


Lui apprendre les ordres simples:


 

Beaucoup de situations de la vie de tous les jours, sont des occasions, pour apprendre à votre chiot ces positions facilement assimilables :

- Le repas

- Le jeu

- Les promenades

- Le brossage

 

Dites à votre chiot dès qu’il s’assoit par exemple assis. Il comprendra vite l’association entre le mot prononcé, et l’acte réalisé. Votre chiot est très intelligent, il a été prouvé qu’un chien peu retenir plus de 300 mots.

 

Lui apprendre le assis :

 

Apprendre l’ordre assis à votre chiot, est le plus facile à faire, d’autant que naturellement, il adopte, cette position dans de nombreux cas.

Par exemple lorsqu’il attend sa gamelle, lorsqu’il attend le jeu, la sortie,…

Faites-lui sentir la friandise dans votre main (appétant : fromage, saucisse, jambon) et levez celle-ci, en partant de la hauteur, de son museau. Dites-lui son nom et assis, puis donnez-lui la récompense. Récompensez-le systématiquement. Faites la même chose avant de lui donner sa gamelle (la gamelle devient alors sa récompense), avant de lui mettre sa laisse, de sortir, etc.

 

A éviter :

- Appuyer sur le bas du dos pour aider le chiot à s’assoir. Il ne ferait qu’essayer, de résister, et ne comprendrait pas plus vite ce que vous lui demandez.

- Répéter plusieurs fois l’ordre, votre chiot risque d’être déstabilisé. Dites plutôt assis, une première fois quand vous le voyez commencer à fléchir ses pattes. Et une deuxième fois lorsqu’il est réellement assis.

 

A faire :

- Féliciter le chiot

- Associer systématiquement son nom, à un ordre. Le nom du chiot en premier l’ordre en dernier.

- Utiliser toujours le même mot, pour le même ordre.

- Etre patient, ne pas s’énerver si votre chiot ne comprend pas tout de suite.

- Ne pas être trop exigeant les premières séances

- Répétez l’exercice plusieurs fois par jour (3 à 4 fois) et tous les jours.

 

Lui apprendre le couché :

 

Comme pour le assis la méthode est très simple, et encore une fois on se sert que de positions naturelles chez le chiot, et de la récompense.

Pour que cela soit plus facile les premières fois partez de la position assis. Donc lorsque votre chiot est assis, accroupissez-vous devant lui, et présentez-lui une friandise. Abaissez votre main au sol en la reculant légèrement pour que votre chiot puisse suivre le mouvement de votre main. Dites-lui « chipie, assis » en même temps que vous réalisez le geste.

Naturellement il va se coucher pour suivre la friandise avec son museau. Procédez que la même façon que le assis. Dès que le comportement recherché est réalisé, donnez la friandise. Répétez plusieurs fois par jour l’exercice.

 

N’attendez pas de votre chiot qu’il reste couché très longtemps au début. N’oubliez pas de le féliciter. Lorsqu’il aura appris le pas bouger, vous pourrez l’associer au assis et coucher. 

 

Lui apprendre le pas bouger :

 

L’objectif est que votre chiot, reste à sa place, jusqu’à ce que vous l’autorisiez à la quitter. Attendez un peu avant de lui apprendre cet ordre, il faut déjà qu’il maîtrise le assis et le couché. Le pas bouger est un ordre qui vous rendra milles services puisqu’il permet de canaliser les élans de votre chiot lors de certaines situations qui pourraient être compliquées : descendre de voiture, traverser la rue, passage de vélos…

Cet exercice est plus simple à faire si on est deux.

Le maître prend dans sa main gauche un objet de motivation (friandise ou jouet). Il marche avec le chiot à ses pieds qui suit naturellement la friandise. L’autre personne attend son arrivée. Dès que le maître est à sa hauteur il demande « chipie assis » en levant la friandise au-dessus de la tête du chiot. Lorsque que celui-ci est en position, le maître passe la friandise à l’autre personne et s’éloigne tout doucement en disant « chipie pas bouger » La personne qui tient la friandise ne bouge surtout pas la main pour tenir le chiot en position assis. Le maître revient alors vers le chiot, reprend la friandise et appelle le chiot en avançant, au bout de quelques pas, il offre la friandise. Au fur et à mesure des répétitions, le maître s’éloigne de plus en plus avant de revenir, de reprendre la friandise, de démarrer la marche et l’offrir au chiot.

Profitez de certains moments de la vie quotidienne, pour mettre cet exercice en application.

Ne pas oublier le nom du chien avant l’ordre.

 

L’initiation au rappel :

 

La première étape de cet exercice, est que votre chiot connaisse son nom. Pour cela il faut le nommer le plus souvent possible, et il finira par l’assimiler. Un nom court 1 ou 2 syllabes grand maximum 3.

 

1ere étape : lui apprendre son nom

Les premiers jours appelez-le souvent par son nom (sans exagération). Prenez aussi l’habitude d’associer son nom aux ordres que vous lui apprenez. Par exemple « Chipie assis »

En toute circonstance essayez de capter son attention, en prononçant son nom.

Ne répétez pas son nom trop souvent 1 ou 2 fois suffit pour capter son attention.

 

2eme étape : Initiation au rappel

Votre chiot doit maintenant aussi répondre à l’ordre « au pied », « viens », « ici ».

Il sera plus motivé à revenir vers vous si vous adopter une position d’invite attractive, comme celle imitant le jeu. Se plier en deux (en pliant les genoux), en tapotant ses cuisses ou en tapant dans les mains et en appelant le chiot « Chipie, viens » Pour que cette exercice soit efficace, profitez d’un moment où le chiot est occupé, jeux, ballade sans laisse, … Votre chiot doit cesser toute activité, lorsque vous lui donnez l’ordre de rappel.

Félicitez-le joyeusement, tout au long qu’il se rapproche de vous lorsque vous l’appelez. Dès l’arrivée répétez l’ordre et donnez la friandise.

 

A éviter :

- S’impatienter si le chiot ne vient pas assez vite. Votre chiot sentira l’énervement et n’aura aucune envie de revenir vers vous.

- Répétez l’ordre trop souvent, il faut se limiter à 2 ou 3 répétitions.

- Si vous rappelez votre chiot pour le mettre en laisse, ne rentrez pas tout de suite, car il risque d’assimiler, le rappel à la fin de la ballade, donc à du négatif. Le rappel doit toujours être suivi d’un moment agréable.


Les erreurs à ne pas commettre :


 

- En répondant à ses cris de détresse, les premières nuits à la maison

- En lui permettant de monter sur les fauteuils

- En lui donnant à manger à table.

- En le prenant toujours dans ses bras, ou en le caressant lorsqu’il a peur de quelque chose

- En le punissant après la faute (en rentrant du travail)

- En le punissant s’il se décide enfin à revenir du rappel.

- En le laissant mordiller les mains

- En se laissant bousculer par le chiot en franchissant la porte

- En lui donnant quelque chose gratuitement, rien n’est gratuit, cela doit être pour une bonne action, même pour la gamelle.

- En le laissant diriger la promenade.

- En ne laissant pas jouer avec d’autre chien ou chiots

- En ne le laissant pas aux contacts d’autres enfants.

- En le laissant à l’ écart lors de visite d’étrangers

- En le laissant décider du début et de la fin de jeux

 - En acceptant un comportement aujourd’hui et le punir demain

- En lui permettant de l’agressivité territoriale

- En lui permettant de l’agressivité sur la gamelle.

- En criant pour se faire obéir

- En lui courant derrière s’il ne revient pas